Aller au contenu
Droit commercial • Lille • Hauts-de-France

Avocat droit commercial à Lille

Marine Delcroix avocate spécialisée en droit commercial à Lille
Benjamin Vanoverschelde avocat spécialisé en droit commercial à Lille

Vos avocats experts en droit commercial à Lille

Marine Delcroix et Benjamin Vanoverschelde, avocats associés chez View Avocats, sont experts en droit commercial dans la métropole lilloise et les Hauts-de-France. Ils accompagnent depuis plusieurs années les commerçants, entrepreneurs et investisseurs de Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq et Marcq-en-Barœul dans leurs problématiques de droit commercial, contentieux des affaires, négociation de contrats et litiges commerciaux. Que vous soyez un commerçant indépendant, une franchise, une PME ou un grand groupe, Marine et Benjamin mettent leur expertise juridique et leur connaissance du tissu économique local au service de vos intérêts avec une approche pragmatique et efficace.

💼

Une question en droit commercial ? Un contrat à négocier ?

Marine et Benjamin vous accompagnent. Prenez contact dès maintenant.

Contactez nos avocats →

Une expertise reconnue dans la métropole lilloise depuis 2015

Depuis près de 10 ans, Marine Delcroix et Benjamin Vanoverschelde accompagnent les acteurs du commerce et de l’entreprise dans toute la métropole lilloise. Leur connaissance approfondie du tissu économique local, des tribunaux de Lille et des zones commerciales (Euralille, V2, Promenade de Flandres, Heron Park, Lillenium, So Green, Englos Les Géants…) leur permet d’offrir un accompagnement juridique à la fois expert et pragmatique.

Que vous soyez un commerçant lillois en négociation de contrat, une enseigne nationale souhaitant s’implanter dans le Nord ou une entreprise en contentieux commercial, Marine et Benjamin mettent leur double compétence conseil et contentieux au service de vos intérêts.

« Notre approche ? Écoute, réactivité et stratégie sur-mesure. Nous parlons le langage des entreprises et sécurisons juridiquement vos ambitions commerciales dans les Hauts-de-France. »

Lille - Métropole européenne - Zone d'intervention de View Avocats en droit commercial
📍 View Avocats intervient dans toute la métropole lilloise : Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq, Lambersart…

Comment Marine et Benjamin vous accompagnent ?

Un accompagnement sur mesure pour vos enjeux commerciaux dans la métropole lilloise

1

Premier contact

Contactez Marine ou Benjamin par téléphone, email ou visioconférence. Ils prennent le temps d’écouter votre situation, de comprendre vos enjeux commerciaux et d’identifier les problématiques juridiques liées à votre stratégie d’entreprise, votre contrat de distribution ou votre litige. Si vous souhaitez d’abord connaître les tarifs pratiqués, utilisez notre simulateur d’honoraires, Estim’IA.

2

Analyse stratégique

Après réception de vos documents, Marine et Benjamin réalisent une analyse juridique approfondie en droit commercial et vous proposent des solutions adaptées à votre activité et au contexte de la métropole lilloise. Cette étape peut se faire à distance ou dans nos locaux à Lille.

3

Accompagnement personnalisé

Marine et Benjamin vous accompagnent personnellement tout au long de votre dossier : closing, rédaction de contrats commerciaux, gestion de contentieux devant les tribunaux lillois, ou sécurisation de vos opérations de franchise et de distribution. Un suivi réactif et pragmatique jusqu’à la résolution de votre dossier.

Pourquoi choisir View Avocats à Lille ?

⚖️

Double compétence conseil et contentieux

Marine Delcroix et Benjamin Vanoverschelde maîtrisent aussi bien le conseil préventif (rédaction, négociation, stratégie) que le contentieux devant les tribunaux de Lille. Cette double expertise vous assure un accompagnement complet de la négociation de votre contrat commercial jusqu’à sa défense devant les juridictions lilloises.

👥

Une équipe d’experts à vos côtés

Bénéficiez de l’expertise complémentaire de deux avocats associés experts en droit commercial. Marine et Benjamin disposent d’une vision à 360° de vos problématiques et déploient des stratégies juridiques adaptées aux spécificités des juridictions lilloises.

Réactivité et proximité dans la métropole

Implantés dans la métropole lilloise, nous intervenons rapidement à Lille, Roubaix, Tourcoing et Villeneuve d’Ascq. Notre connaissance approfondie des tribunaux de Lille, du tissu économique local et des zones commerciales (Euralille, V2, retail parks) nous permet de vous accompagner efficacement au plus près de vos besoins.

🏆

Lauréat du Prix de l’Innovation 2024

View Avocats a remporté le Premier Prix de l’Innovation du Barreau de Lille grâce à Estim’IA, notre calculateur intelligent d’honoraires. Cette distinction témoigne de notre volonté de moderniser la pratique du droit et d’offrir une transparence totale à nos clients lillois.

Qui accompagnons-nous à Lille ?

Une expertise reconnue auprès des acteurs du commerce et de l’entreprise dans la métropole lilloise

Commerçants & Entreprises

  • Enseignes et réseaux de distribution
  • Commerçants indépendants
  • Franchisés et franchiseurs
  • PME et grands groupes
  • Startups et scale-ups
  • Entrepreneurs en création
  • Sociétés commerciales

Modalités d’intervention

  • Conseil et accompagnement préventif
  • Rédaction et négociation de contrats
  • Contentieux et procédures judiciaires
  • Médiation et résolution amiable
  • Audit et due diligence
  • Externalisation de service juridique
  • Accompagnement long terme

Nos zones d’intervention en droit commercial

Marine et Benjamin interviennent dans toute la métropole lilloise et les Hauts-de-France

Carte des zones d'intervention - Avocat droit commercial - Lille et Hauts-de-France
Lille Avesnes s/ Helpe Beauvais Dunkerque Valenciennes Compiègne Arras Laon Calais Amiens

Intervention sur Lille, toute la région Hauts-de-France et au-delà

Métropole Européenne de Lille
Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve-d’Ascq, Marcq-en-Barœul, La Madeleine, Lambersart, Wasquehal, Mons-en-Barœul, Croix, Hem, Lomme
Douaisis
Douai, Sin-le-Noble, Cuincy, Flers-en-Escrebieux
Valenciennois
Valenciennes, Saint-Amand-les-Eaux, Denain, Anzin, Marly
Dunkerquois – Flandre
Dunkerque, Grande-Synthe, Hazebrouck, Armentières
Arrageois
Arras, Lens, Liévin, Béthune, Hénin-Beaumont
Cambrésis
Cambrai, Caudry, Le Cateau-Cambrésis
Côte d’Opale
Calais, Boulogne-sur-Mer, Saint-Omer, Berck
Picardie (Hauts-de-France)
Amiens, Abbeville, Compiègne, Beauvais, Creil, Laon

CONTACTEZ NOUS !

Besoin de conseils ou de réponses sur un projet d’entreprise ou un besoin en droit commercial ? Laissez-nous un message !

Identité

Questions fréquentes sur le droit commercial à Lille

Comment rompre un contrat commercial sans risque juridique ?
La rupture d’un contrat commercial nécessite de respecter les clauses contractuelles de résiliation (durée du préavis, modalités, motifs autorisés) et, en l’absence de clause, de respecter un délai de préavis raisonnable tenant compte de la durée et de l’intensité de la relation commerciale. Pour les relations commerciales établies, l’absence de préavis suffisant peut constituer une rupture brutale engageant votre responsabilité conformément à l’article L442-1 du Code de commerce.

Les critères pour évaluer le caractère suffisant du préavis : La jurisprudence prend en compte l’ancienneté de la relation commerciale (plus la relation est ancienne, plus le préavis doit être long), le volume d’affaires réalisé et la dépendance économique créée, la régularité des commandes et la prévisibilité de la rupture, ainsi que la possibilité pour le partenaire de se réorganiser et trouver des solutions alternatives. Un préavis d’un mois peut être suffisant pour une relation récente, alors qu’une relation de plusieurs années peut nécessiter un préavis de 6 mois à 2 ans.

Il est recommandé de faire analyser votre contrat et votre situation par un avocat avant d’engager une procédure de rupture. Marine et Benjamin vous conseillent sur la durée du préavis approprié, la formulation de la notification de rupture et les précautions à prendre pour minimiser les risques de contentieux.
Qu’est-ce qu’un déséquilibre significatif dans un contrat commercial ?
Le déséquilibre significatif désigne une situation où les droits et obligations des parties à un contrat commercial sont répartis de manière manifestement déséquilibrée en défaveur de l’une d’elles. Cette notion, définie à l’article L442-1 du Code de commerce, permet de sanctionner les clauses ou pratiques abusives même en l’absence de vice du consentement. Les clauses créant un déséquilibre significatif peuvent être annulées et engager la responsabilité civile de leur auteur.

Exemples de clauses créant un déséquilibre significatif : Clause permettant à une partie de modifier unilatéralement les conditions du contrat sans contrepartie, clause de résiliation immédiate au profit d’une seule partie alors que l’autre est soumise à un long préavis, clause de variation des prix laissée à la seule discrétion d’une partie, clause de pénalités financières disproportionnées en cas de retard de livraison ou de paiement, clause imposant des conditions de référencement ou de participation financière manifestement excessives, ou clause transférant l’intégralité des risques et responsabilités sur une seule partie.

Comment se protéger ? Avant de signer un contrat commercial proposé par un partenaire, faites-le analyser par un avocat qui identifiera les clauses déséquilibrées et négociera leur modification ou suppression. Si vous êtes déjà lié par un contrat déséquilibré, un avocat peut engager une action en nullité des clauses abusives et en réparation du préjudice subi. Marine et Benjamin auditent vos contrats commerciaux pour identifier les risques de déséquilibre significatif et sécuriser vos relations avec vos partenaires.
Qu’est-ce qu’une rupture brutale des relations commerciales établies ?
La rupture brutale d’une relation commerciale établie constitue une faute civile engageant la responsabilité de son auteur, même en l’absence de contrat écrit ou de clause d’exclusivité. L’article L442-1 du Code de commerce sanctionne le fait de rompre brutalement, même partiellement, une relation commerciale établie, sans préavis écrit tenant compte de la durée de la relation commerciale et respectant la durée minimale de préavis déterminée par les accords interprofessionnels.

Conditions pour caractériser une rupture brutale : Il faut d’abord une relation commerciale établie, caractérisée par l’ancienneté de la relation (généralement plusieurs années), la régularité et la stabilité des échanges commerciaux, l’importance du volume d’affaires généré, et une dépendance économique créée (part significative du chiffre d’affaires). Ensuite, la rupture doit être brutale, c’est-à-dire effectuée sans préavis ou avec un préavis insuffisant au regard de la durée et de l’intensité de la relation. L’absence de motif légitime de rupture (faute grave du partenaire, difficultés économiques insurmontables) aggrave le caractère fautif.

Préjudices indemnisables : La victime d’une rupture brutale peut obtenir réparation de plusieurs préjudices : perte de chiffre d’affaires pendant la période correspondant au préavis qui aurait dû être respecté, coûts de réorganisation de l’entreprise, licenciements ou investissements devenus inutiles, perte de clientèle et atteinte à l’image, et préjudice moral. Les dommages-intérêts peuvent être très importants et parfois se chiffrer en centaines de milliers d’euros.

Marine et Benjamin interviennent tant en conseil préventif (pour sécuriser une rupture que vous envisagez) qu’en contentieux (pour défendre vos droits si vous subissez une rupture brutale ou pour vous défendre contre une action en rupture brutale). Ils analysent les critères jurisprudentiels, évaluent la durée de préavis appropriée et chiffrent les préjudices indemnisables pour maximiser vos chances d’obtenir réparation devant le tribunal des activités économiques.
Qu’est-ce que les conditions générales de vente (CGV) et sont-elles obligatoires ?
Les conditions générales de vente (CGV) constituent le socle contractuel régissant les relations commerciales entre un professionnel vendeur ou prestataire et ses clients professionnels. Elles définissent les modalités de vente, de livraison, de paiement et les responsabilités de chaque partie. Oui, les CGV sont obligatoires pour tout professionnel vendant des biens ou des services à d’autres professionnels, conformément à l’article L441-1 du Code de commerce.

Mentions obligatoires dans les CGV : Les conditions de vente doivent comporter : le barème des prix (unitaires, dégressifs, promotionnels), les réductions de prix (remises, ristournes, rabais), les conditions de règlement (délais de paiement, pénalités de retard, indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement), les conditions de vente (modalités de livraison, transfert de propriété et des risques, garanties), les conditions d’application des pénalités en cas de non-respect des conditions de règlement, et les modalités de règlement des litiges.

Opposabilité et communication des CGV : Les CGV doivent être communiquées à tout acheteur professionnel qui en fait la demande. Elles doivent également figurer sur vos supports commerciaux (devis, factures, site internet). Pour être opposables à vos clients, vos CGV doivent être portées à leur connaissance avant la conclusion du contrat et acceptées explicitement ou implicitement par le cocontractant. En cas de conflit entre vos CGV et les conditions générales d’achat (CGA) de votre client, la jurisprudence considère généralement que seules les clauses communes aux deux documents s’appliquent.

Sanctions en cas d’absence de CGV : Le défaut de communication des CGV peut entraîner une amende administrative de 75 000 euros pour une personne physique et 375 000 euros pour une personne morale. De plus, l’absence de CGV fragilise votre position en cas de litige commercial. Marine et Benjamin rédigent vos CGV sur-mesure en tenant compte de votre activité, de votre secteur et des spécificités de vos relations commerciales, tout en respectant les exigences du Code de commerce et en intégrant des clauses protectrices de vos intérêts.
Quelles sont les pratiques commerciales interdites par le Code de commerce ?
Le Code de commerce prohibe plusieurs pratiques restrictives de concurrence qui faussent les relations commerciales entre professionnels. Ces pratiques, sanctionnées par l’article L442-1 et suivants, peuvent entraîner la nullité des clauses concernées, des sanctions civiles (dommages-intérêts) et des sanctions administratives prononcées par la DGCCRF (amendes pouvant atteindre plusieurs millions d’euros).

Principales pratiques interdites : L’obtention d’avantages sans contrepartie : demander à un partenaire commercial des remises, ristournes ou avantages financiers disproportionnés ou sans contrepartie réelle. Le déséquilibre significatif : imposer des clauses créant un déséquilibre manifeste dans les droits et obligations. Les délais de paiement abusifs : dépasser les délais légaux de paiement (30 jours maximum ou 45 jours fin de mois, sauf dérogation pour certains secteurs). La rupture brutale : mettre fin sans préavis suffisant à une relation commerciale établie. Les pratiques de prix abusifs : revente à perte, prix abusivement bas, prix minimum imposés. Les menaces de rupture : utiliser la menace de rupture pour obtenir des avantages commerciaux.

Comment se protéger ? En tant que victime : Documentez toutes les preuves de la pratique abusive (emails, contrats, factures, historique des échanges). Faites analyser votre situation par un avocat qui évaluera la qualification juridique et les chances de succès d’une action. Privilégiez d’abord la négociation amiable avant d’engager une action judiciaire. Si nécessaire, saisissez le tribunal des activités économiques pour obtenir réparation du préjudice subi.

En tant que professionnel : Faites auditer vos contrats et pratiques commerciales par un avocat pour identifier les clauses ou comportements à risque. Mettez en conformité vos CGV, CGA et contrats commerciaux. Formez vos équipes commerciales aux bonnes pratiques pour éviter les comportements sanctionnables. Marine et Benjamin vous accompagnent en prévention (audit et mise en conformité) et en contentieux (défense de vos intérêts en cas d’accusation ou action contre un partenaire ayant adopté des pratiques abusives).
Quel est le délai d’opposition pour une cession de fonds de commerce ?
Les créanciers du cédant disposent d’un délai de 10 jours à compter de la dernière publicité légale pour former opposition au paiement du prix de cession, conformément à l’article L141-12 du Code de commerce. Cette opposition permet aux créanciers de se faire payer sur le prix de vente avant que celui-ci ne soit versé au cédant. L’acquéreur doit donc attendre l’expiration de ce délai avant de libérer les fonds, sauf à prendre le risque de devoir payer deux fois.

Formalités de publicité obligatoires : La cession de fonds de commerce doit faire l’objet d’une double publicité : publication d’un avis dans un journal d’annonces légales (JAL) du département où est exploité le fonds, dans les 15 jours suivant la signature de l’acte de cession, et publication au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC) dans les mêmes délais. Le délai de 10 jours court à compter de la dernière de ces deux publications.

Conséquences de l’opposition : Si un créancier forme opposition dans le délai légal, l’acquéreur ne peut plus payer le prix au vendeur. Les fonds doivent être consignés auprès d’un séquestre (souvent un notaire ou un avocat) jusqu’à ce que la situation soit régularisée. Le cédant doit alors soit payer le créancier opposant, soit contester l’opposition devant le tribunal si elle lui paraît injustifiée. L’opposition bloque le paiement du prix mais n’empêche pas le transfert de propriété du fonds : l’acquéreur devient propriétaire dès la signature de l’acte.

Qui peut former opposition ? Tout créancier du vendeur peut former opposition, même si sa créance n’est pas encore exigible. Sont concernés : les fournisseurs impayés, les organismes sociaux (URSSAF, caisses de retraite), l’administration fiscale, les bailleurs pour loyers impayés, et tout autre créancier justifiant d’une créance certaine. L’opposition doit être notifiée par acte d’huissier à l’acquéreur et au vendeur et mentionner le montant et le fondement de la créance.

Marine et Benjamin sécurisent vos opérations de cession de fonds de commerce en accomplissant toutes les formalités de publicité dans les délais légaux, en gérant les oppositions éventuelles (contestation ou négociation avec les créanciers), et en organisant le séquestre du prix pour protéger les intérêts de l’acquéreur et du vendeur. Ils vous accompagnent également en cas d’opposition abusive ou injustifiée pour obtenir sa mainlevée devant le tribunal.
Quelle est la différence entre cession de fonds de commerce et cession de parts sociales ?
La cession de fonds de commerce et la cession de parts sociales (ou d’actions) sont deux techniques juridiques distinctes pour transmettre une activité commerciale, avec des conséquences fiscales, juridiques et pratiques très différentes. Le choix entre ces deux options dépend de votre situation, de vos objectifs et des risques que vous êtes prêt à assumer.

Cession de fonds de commerce : Vous achetez directement les éléments corporels (matériel, marchandises, mobilier) et incorporels (clientèle, enseigne, droit au bail, nom commercial) du fonds. L’entreprise n’existe pas sous forme de société ou vous ne souhaitez pas racheter la société. Avantages pour l’acquéreur : Vous ne reprenez pas les dettes et passifs de l’ancien exploitant (sauf exceptions légales : dettes fiscales et sociales sous conditions). Vous pouvez choisir précisément les éléments que vous souhaitez acquérir. Vous bénéficiez d’un droit de préemption du bailleur limité et d’un délai d’opposition des créanciers encadré (10 jours).

Inconvénients : Formalités lourdes (publicité légale, délai d’opposition). Risque de perte de clientèle pendant la transition. Renégociation nécessaire de tous les contrats en cours (fournisseurs, clients). Coût fiscal potentiellement élevé pour le cédant (plus-value sur cession de fonds). L’acquéreur peut être tenu solidairement responsable des dettes fiscales et sociales du cédant pendant un certain délai.

Cession de parts sociales (ou d’actions) : Vous achetez les titres de la société qui exploite l’activité commerciale. Vous devenez associé (ou actionnaire) et donc propriétaire indirect du fonds de commerce via la société. Avantages pour l’acquéreur : Continuité juridique totale : tous les contrats, autorisations et relations commerciales sont maintenus. Formalités simplifiées par rapport à une cession de fonds. Fiscalité souvent plus avantageuse pour le cédant (régime des plus-values sur cessions de valeurs mobilières). Discrétion de l’opération (pas de publicité obligatoire sauf cas particuliers).

Inconvénients : Vous reprenez tous les passifs de la société, y compris les dettes cachées ou les contentieux en cours. Nécessité d’un audit juridique, comptable et fiscal approfondi (due diligence) avant l’acquisition. Mise en place indispensable de garanties d’actif et de passif pour vous protéger contre les mauvaises surprises. Clause d’agrément éventuelle dans les statuts pouvant compliquer ou bloquer la cession.

Comment choisir ? Privilégiez la cession de fonds si vous voulez une rupture nette avec le passé, ne pas reprendre de dettes, ou si l’activité n’est pas exploitée en société. Privilégiez la cession de parts si vous souhaitez une continuité maximale des relations commerciales, préserver les contrats et autorisations en cours, ou si le cédant souhaite optimiser sa fiscalité. Marine et Benjamin vous conseillent sur le montage juridique le plus adapté à votre situation, négocient les conditions de cession, rédigent l’acte de vente et toutes les garanties nécessaires, et accomplissent l’ensemble des formalités pour sécuriser votre transaction.
Qu’est-ce qu’une garantie d’actif et de passif (GAP) et pourquoi est-elle indispensable ?
La garantie d’actif et de passif (GAP), aussi appelée garantie de passif, est une clause contractuelle essentielle dans le cadre d’une cession de parts sociales ou d’actions. Elle engage le vendeur à indemniser l’acquéreur si des passifs non révélés ou sous-évalués apparaissent après la cession, ou si l’actif s’avère surévalué. Cette garantie protège l’acquéreur contre les mauvaises surprises financières qui pourraient affecter la rentabilité de son investissement.

Que couvre la garantie d’actif et de passif ? Les passifs non déclarés : Dettes fiscales, sociales ou commerciales non mentionnées dans les comptes, contentieux en cours ou potentiels non révélés, provisions insuffisantes pour couvrir des risques identifiés. Les surévaluations d’actif : Créances clients irrécouvrables, stocks obsolètes ou surévalués, immobilisations surévaluées. Les déclarations inexactes : Informations erronées ou trompeuses fournies par le vendeur sur la situation de la société. Le non-respect des obligations légales : Absence d’autorisations administratives nécessaires, non-conformité réglementaire, litiges sociaux avec les salariés.

Fonctionnement de la GAP : Le vendeur garantit la sincérité et l’exactitude des comptes de la société et des informations communiquées lors de la due diligence. Si un passif garanti se révèle après la cession, l’acquéreur notifie le vendeur et lui demande de l’indemniser du montant correspondant. La garantie fixe généralement un plafond d’indemnisation (souvent le prix de cession) et un plancher en-dessous duquel aucune indemnisation n’est due. Elle est limitée dans le temps (généralement 18 mois à 3 ans selon la nature des risques).

Pourquoi la GAP est-elle indispensable ? Lors d’une cession de parts sociales, l’acquéreur reprend la société avec tous ses passifs, y compris ceux qui ne sont pas apparents dans les comptes. Contrairement à une cession de fonds de commerce où l’acquéreur ne reprend pas les dettes du cédant, la cession de titres transfère l’intégralité du patrimoine de la société. Sans garantie d’actif et de passif, l’acquéreur supporte seul le risque de découvrir des passifs cachés après la transaction, ce qui peut totalement remettre en cause la rentabilité de son investissement.

La GAP fait l’objet d’une négociation serrée entre vendeur et acquéreur. Le vendeur cherche à limiter son engagement (plafond, durée, exclusions) tandis que l’acquéreur veut une protection maximale. Un avocat expérimenté est indispensable pour rédiger une GAP équilibrée et adaptée aux risques spécifiques de la transaction. Marine et Benjamin vous accompagnent dans la négociation et la rédaction de la garantie d’actif et de passif, que vous soyez acquéreur (pour maximiser votre protection) ou vendeur (pour limiter votre exposition au risque tout en permettant la réalisation de la vente).
Comment recouvrer une créance commerciale impayée ?
Le recouvrement d’une créance commerciale suit généralement un processus en plusieurs étapes, de la relance amiable à la procédure judiciaire. Plus vous agissez rapidement, meilleures sont vos chances de récupérer les sommes dues. Marine et Benjamin vous accompagnent à chaque étape pour optimiser vos chances de recouvrement tout en préservant, si possible, la relation commerciale.

Phase amiable (0 à 3 mois) : Relances écrites : Envoyez une première relance amiable par email ou courrier simple, puis une relance plus ferme si nécessaire. Mise en demeure : Si les relances restent sans effet, adressez une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception. Ce courrier formel exige le paiement dans un délai précis (généralement 8 à 15 jours) et mentionne les conséquences juridiques en cas de non-paiement (poursuites judiciaires, intérêts de retard, indemnité forfaitaire). La mise en demeure fait courir les pénalités de retard prévues dans vos CGV ou au taux légal. Négociation : Proposez éventuellement un échéancier de paiement si votre client rencontre des difficultés temporaires.

Phase judiciaire (à partir de 3 mois) : Si la phase amiable échoue, plusieurs procédures judiciaires s’offrent à vous. L’injonction de payer : Procédure rapide, simple et peu coûteuse pour les créances incontestables. Vous déposez une requête auprès du tribunal compétent avec les justificatifs de la créance (factures, contrat, mise en demeure). Le juge rend une ordonnance d’injonction de payer sans débat contradictoire. Votre débiteur dispose d’un mois pour former opposition, faute de quoi l’ordonnance devient définitive et exécutoire. Cette procédure est idéale pour les impayés simples et non contestés.

L’assignation au fond : Procédure contradictoire classique devant le tribunal des activités économiques pour les litiges commerciaux. Plus longue et coûteuse que l’injonction de payer, mais nécessaire si la créance est contestée ou s’accompagne d’autres demandes (résiliation de contrat, dommages-intérêts). Vous obtenez un jugement qui pourra être exécuté par voie de saisie. Le référé provision : Procédure d’urgence permettant d’obtenir rapidement une provision sur une créance non sérieusement contestable. Le juge des référés peut ordonner le paiement d’une provision dans l’attente du jugement au fond.

Phase d’exécution : Une fois le titre exécutoire obtenu (ordonnance d’injonction de payer ou jugement), vous pouvez procéder à l’exécution forcée si le débiteur ne paie toujours pas. Saisie-attribution : Saisie directe des sommes figurant sur les comptes bancaires du débiteur. Saisie-vente : Saisie des biens meubles corporels du débiteur en vue de leur vente aux enchères. Saisie des rémunérations : Prélèvement sur les salaires si le débiteur est une personne physique. Saisie immobilière : En dernier recours, pour les créances importantes, saisie et vente des biens immobiliers.

Cas particulier : procédures collectives : Si votre débiteur fait l’objet d’une procédure collective (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire), vous devez impérativement déclarer votre créance auprès du mandataire judiciaire dans les délais légaux (généralement 2 mois). À défaut, vous perdez tout droit au paiement. Marine et Benjamin vous assistent dans la déclaration de créance et le suivi de la procédure collective pour optimiser vos chances de recouvrement. Ils peuvent également engager des actions en responsabilité contre les dirigeants si des fautes de gestion sont caractérisées.
Combien coûte un avocat en droit commercial à Lille ?
Les honoraires d’un avocat en droit commercial varient selon la complexité du dossier, la nature de la mission (conseil ponctuel, rédaction contractuelle, contentieux) et le temps nécessaire. Marine Delcroix et Benjamin Vanoverschelde privilégient la transparence tarifaire et établissent systématiquement une convention d’honoraires détaillant les modalités de facturation avant toute intervention.

Modalités de facturation : Marine et Benjamin proposent plusieurs modes de rémunération adaptés à chaque situation : Honoraires au temps passé : Facturation selon le temps effectivement consacré au dossier, sur la base d’un taux horaire préalablement convenu. Honoraires au forfait : Montant fixe prédéfini pour une mission déterminée (rédaction d’un contrat, consultation, formalités). Honoraires de résultat : Rémunération en fonction du résultat obtenu, particulièrement adaptée aux contentieux de recouvrement ou commerciaux. Formule mixte : Combinaison d’honoraires au temps passé et d’honoraires de résultat pour équilibrer la rémunération.

Frais annexes à prévoir : Au-delà des honoraires de l’avocat, certains frais peuvent s’ajouter : frais de déplacement si nécessaire, frais de publication d’annonces légales (cession de fonds, modification statutaire), frais de greffe pour les formalités juridiques, frais d’huissier pour les significations, consignations ou saisies, et droits d’enregistrement selon les actes. Ces frais sont toujours transparents et vous sont communiqués à l’avance.

N’hésitez pas à demander un devis détaillé avant toute intervention. Marine et Benjamin sont à votre écoute pour trouver la solution tarifaire la plus adaptée à votre budget et à vos besoins. L’intervention d’un avocat représente un investissement pour sécuriser vos opérations commerciales et protéger vos intérêts, souvent bien inférieur au coût d’un contentieux évitable ou d’une erreur juridique.

💡 Une question sur vos contrats commerciaux ou un litige en cours ? Marine Delcroix et Benjamin Vanoverschelde vous répondent : ☎️ 03 74 72 12 89 – 📧 contact@view-avocats.fr

Marine et Benjamin interviennent-ils dans toute la métropole lilloise pour les questions de droit commercial ?
Oui, Marine Delcroix et Benjamin Vanoverschelde interviennent pour tous vos dossiers de droit commercial dans la métropole lilloise et les Hauts-de-France. Ils accompagnent régulièrement des commerçants, entreprises et enseignes à Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq, Lambersart, Marcq-en-Barœul, La Madeleine, Mons-en-Barœul, Wasquehal, Croix, Hem, Lys-lez-Lannoy, ainsi que dans l’ensemble de la région (Armentières, Dunkerque, Valenciennes, Douai, Lens, Arras, Amiens).

Grâce à leur connaissance approfondie du tissu économique local et des zones commerciales de la métropole (Euralille, V2, Promenade de Flandres, Heron Park, Lillenium, So Green, Englos Les Géants, McArthurGlen Roubaix), ils offrent un accompagnement juridique à la fois expert et pragmatique, parfaitement adapté aux réalités du commerce dans le Nord.

Leur expertise en droit commercial couvre : Rédaction et négociation de contrats commerciaux (distribution, franchise, agent commercial, prestation de services), rédaction et mise en conformité des conditions générales de vente (CGV) et d’achat (CGA), conseil sur les pratiques commerciales et mise en conformité avec le Code de commerce, cession et acquisition de fonds de commerce (audit, négociation, rédaction d’acte, formalités), rupture de relations commerciales établies (conseil préventif et contentieux), contentieux commercial et recouvrement de créances devant les tribunaux des activités économiques, litiges liés aux pratiques restrictives de concurrence et déséquilibre significatif, et accompagnement en procédures collectives (déclaration de créances, actions en responsabilité).

Marine et Benjamin plaident régulièrement devant les tribunaux de commerce et tribunaux des activités économiques de Lille, Roubaix-Tourcoing, Dunkerque, Valenciennes et Arras. Leur réactivité et leur maîtrise des procédures locales constituent un atout précieux pour défendre efficacement vos intérêts.

Grâce à la visioconférence, aux échanges téléphoniques et emails, et aux déplacements dans vos locaux si nécessaire, ils vous offrent un accompagnement personnalisé où que vous soyez dans la métropole lilloise et au-delà. Leur cabinet est idéalement situé à Lille, facilement accessible depuis toute la métropole.

💡 Un projet commercial dans les Hauts-de-France ? Marine et Benjamin vous accompagnent : ☎️ 03 74 72 12 89 – 📧 m.delcroix@view-avocats.fr ou b.vanoverschelde@view-avocats.fr

🗺️ Votre cabinet d’avocats en droit commercial dans la métropole lilloise

Basés à Marcq-en-Barœul, nous accompagnons les commerçants, entrepreneurs et investisseurs de toute la métropole européenne de Lille et des Hauts-de-France.

Lille Marcq-en-Barœul Roubaix Tourcoing Villeneuve d’Ascq Hauts-de-France
✉️ Contacter le cabinet

Les autres expertises de View Avocats

🏢

Droit des sociétés

Notre équipe vous accompagne en droit des sociétés : rédaction de statuts, création d’entreprises, pactes d’associés, litiges sociétaires

En savoir plus →
🏪

Baux commerciaux

Marine Delcroix vous conseille en bail commercial : négociation, loyer, charge, éviction, loi Pinel.

En savoir plus →
🏠

Droit immobilier

View Avocats intervient en droit immobilier : vente, acquisition, contentieux locatifs, copropriété, construction.

En savoir plus →
⚖️

Droit du travail

Nos avocats vous défendent en droit pénal : garde à vue, infractions routières, violences, vols, escroqueries.

En savoir plus →

View Avocats – Cabinet d’avocats en droit des affaires à Lille
Voyez plus loin avec View Avocats

Vous souhaitez en savoir plus sur le droit commercial ? consultez le guide Service-Public.fr.